PAPES et sous-papes...
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Theoloan
PVa
6 participants
Le Rendez-Vous de la Reine - Rambouillet :: La Buvette des Rendez-Vous de la Reine de Rambouillet :: Le Bac à sable
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PAPES et sous-papes...
Le Pape roule dans une 4L blanche avec 300.000 kilomètres au compteur
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/11/01016-20130911ARTFIG00376-le-pape-roule-dans-une-4l-blanche-avec-300000-kilometres-au-compteur.php
PVa- Messages : 535
Date d'inscription : 23/06/2015
Re: PAPES et sous-papes...
Bon d'accord mais :
http://blogautomobile.fr/alfa-romeo-offre-une-nouvelle-voiture-pape-franaois-183512#axzz3ktAFlgHO
ou mieux encore :
C'est dommage , il y aurait eu du fun
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140206.OBS5429/la-harley-davidson-du-pape-francois-vendue-241-500-euros.html
Pascalou.
http://blogautomobile.fr/alfa-romeo-offre-une-nouvelle-voiture-pape-franaois-183512#axzz3ktAFlgHO
ou mieux encore :
C'est dommage , il y aurait eu du fun
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140206.OBS5429/la-harley-davidson-du-pape-francois-vendue-241-500-euros.html
Pascalou.
Theoloan- Admin
- Messages : 5954
Date d'inscription : 23/06/2015
Localisation : RAMBOUILLET
Re: PAPES et sous-papes...
Ah les fayots ...
Bon le curé de Rambouillet
Un petit air de famille non ????
Bon le curé de Rambouillet
Un petit air de famille non ????
PVa- Messages : 535
Date d'inscription : 23/06/2015
Re: PAPES et sous-papes...
Serait-ce Don CAMILLO ?
Theoloan- Admin
- Messages : 5954
Date d'inscription : 23/06/2015
Localisation : RAMBOUILLET
Voitures des PAPES et ses subordonnés
Polémique sur les marques de véhicules des PAPES et Subordonnés
Theoloan- Admin
- Messages : 5954
Date d'inscription : 23/06/2015
Localisation : RAMBOUILLET
Voitures du Pape
Purée il te ressemble, serait-ce toi quand tu étais jeune???
Luciano91- Messages : 65
Date d'inscription : 28/06/2015
Re: PAPES et sous-papes...
Sur l'ancien forum nous avions déjà évoqué un vague cousin de Labécanne:
Arrow- Admin
- Messages : 1373
Date d'inscription : 23/06/2015
Re: PAPES et sous-papes...
"ANTOINETTE" et son amoureux de curé
Passionné de mécanique et d'automobile, l'abbé Jules Gavois, curé de Raineville , commune du canton de Villers-Bocage, au nord d'Amiens et chapelain de Notre-Dame d'Amiens, fit longtemps le bonheur et la curiosité des Amiénois aux commandes de sa Panhard et Levassor, l'aînée des quatres roues à moteur existant au monde. Sa passion continue de faire le tour de la planète.
Sous la soutane de l'abbé Paul Gavois, brûlait une passion pour « Antoinette ». Ce n'était ni sa servante, ni une liaison secrète, même si l'homme ne dédaignait pas la compagnie des jeunes femmes. C'était sa voiture ainsi nommée par lui, très affectueusement.
Pour la posséder, il avait dû casser sa tirelire : 1800 francs de l'époque, à la fin du 19è siècle, un beau petit magot. Ses paroissiens avaient bien dû se demander quelle mouche avait bien pu piquer leur jeune curé, nouvellement nommé par l'évêque. Ils avaient vu l'engin pour la première fois traverser le village, tiré par un attelage de chevaux. Le curieux chariot en bois, sensé rouler sans aucune aide sauf celle de son conducteur, ne fonctionnait pas. Il y eut bien des sourires en coin et des chuchotements dans le creux des oreilles lorsque la machine, arrivée par train à la gare la plus proche, fut déposée devant le presbytère.
l'abbé Jules Gavois ne dédaignait de partager sa passion automobile pour "Antoinette" avec de jolies paroissiennes.
L'abbé Gavois faisait rituellement le plein de carburant à Saint-Leu lorsqu'il venait à Amiens avec "Antoinette".
Le curé n'hésitait jamais à mettre les mains dans le cambouis lorsqu'il le fallait. Sa P4 Panhard-Levassor disposait d'un moteur d'1CV, à deux vitesses. La direction était assurée par un levier manuel. le volant n'arriva qu'un peu plus tard, comme sur cette voiture affichant une évolution technique : moteur avant, formes arrondies, roues bandés de caoutchouc plein (moins bruyant).
Le curé de Raineville crut perdre son "Antoinette" lorsqu'un mur s'effondra sur elle.
L'abbé se mit rapidement à l'ouvrage. Dès la messe basse du matin dite, et les pages du bréviaire lues, il ouvrit le capot, déposa le moteur – un Daimler allemand - qu'il démonta pièce par pièce. Les sceptiques, très nombreux, crurent-ils seulement au miracle ? Ils pensèrent que c'en fut un lorsque le jeune curé, après avoir réparé les pièces défectueuses, lança le moteur à coups de manivelle et qu'une pétarade assourdissante les effraya. Ce chariot était-il l'oeuvre de Dieu, ou bien l'oeuvre du diable auquel le curé aurait succombé ?
Pour le curé, son « Antoinette » fut comme une bénédiction. Elle lui permettait de sillonner la campagne pour retrouver ses ouailles, faire le bonheur des uns et des autres lorsqu'il les invitaient à faire un petit tour à bord. Sa Panhard–Levassor devint sa marque de reconnaissance. On l'entendait arriver de très loin. Mais si elle n'allait guère très vite, parcourant dix à douze kilomètres en une heures, elle allait sûrement, passant sans dommage par les chemins de terre avec ses roues en bois bandées de fer.
Il avait acheté cette automobile vers 1895 à un ingénieur-mécanicien de Troyes, rencontré lorsqu'il s'était rendu au Salon des Moteurs à Pétrole qui s'était tenu en 1893 à Neuilly-sur-Seine, aux portes de Paris. Il y avait bien des voitures neuves à vendre. Jules Gavois s'était régalé la vue devant toutes ces belles machines annonçant la venue d'une ère nouvelle. Mais devant leur prix, il avait reculé. 4 à 5000 francs : bien trop cher pour sa bourse.
Il fut donc l'un des premiers à se placer sur le marché de l'occasion, fort de ses connaissances en mécanique. Lorsqu'il reçut la lettre du vendeur, Emmanuel Buxtorf – qui deviendra plus tard maire de Troyes - il accueillit la missive avec la même ferveur que le mystère de l'Annonciation.
Les années passant, l'abbé acheta une autre voiture, plus luxueuse, confortable et rapide, une Rochet-Schneider, mais sans jamais se séparer de sa chère « Antoinette ». Il crut bien la perdre toutefois lorsqu'un jour, il la retrouva sous l'amas de briques d'un mur effondré.
1921 fut une année de gloire pour celle qu'il cajolait tant. Participant à un concours de modèles anciens, sa P4 Panhard-Levassor fut proclamée « plus ancienne voiture au monde encore en usage ».
Se moquant des modes, il n'hésitait jamais à se rendre à Amiens au levier de son inséparable voiture. A son passage, les rares autres pilotes de véhicules à moteur le saluaient d'un coup de trompe. Il répondait de même façon en pressant la poire en caoutchouc de son avertisseur jasant comme une oie. Rituellement, il faisait le plein d'essence à une pompe installée à Saint-Leu. L'évènement fut un jour immortalisé par un photographe dont le cliché fit le tour des gazettes et des revues automobiles qui commençaient à paraître.
Il roula avec « Antoinette » jusqu'à sa retraite, à 65 ans. Il tint par dessous tout à ce que sa fidèle compagne lui survive. Il en fit donc cadeau à l'Automobile Club de Picardie pour qu'elle soit précieusement conservée.
Classée « monument historique », la voiture de l'abbé Gavois n'a pas fini de faire l'admiration. Elle a été acquise, fin 2013, par la Cité de l'Automobile à Mulhouse, qui renferme l'une des plus prestigieuses collection de voitures anciennes au monde. « Antoinette » est donc dans son paradis, selon les volontés de son amoureux de curé
Voilà , n'est elle est pas belle cette histoire ?
Pascalou.
Passionné de mécanique et d'automobile, l'abbé Jules Gavois, curé de Raineville , commune du canton de Villers-Bocage, au nord d'Amiens et chapelain de Notre-Dame d'Amiens, fit longtemps le bonheur et la curiosité des Amiénois aux commandes de sa Panhard et Levassor, l'aînée des quatres roues à moteur existant au monde. Sa passion continue de faire le tour de la planète.
Sous la soutane de l'abbé Paul Gavois, brûlait une passion pour « Antoinette ». Ce n'était ni sa servante, ni une liaison secrète, même si l'homme ne dédaignait pas la compagnie des jeunes femmes. C'était sa voiture ainsi nommée par lui, très affectueusement.
Pour la posséder, il avait dû casser sa tirelire : 1800 francs de l'époque, à la fin du 19è siècle, un beau petit magot. Ses paroissiens avaient bien dû se demander quelle mouche avait bien pu piquer leur jeune curé, nouvellement nommé par l'évêque. Ils avaient vu l'engin pour la première fois traverser le village, tiré par un attelage de chevaux. Le curieux chariot en bois, sensé rouler sans aucune aide sauf celle de son conducteur, ne fonctionnait pas. Il y eut bien des sourires en coin et des chuchotements dans le creux des oreilles lorsque la machine, arrivée par train à la gare la plus proche, fut déposée devant le presbytère.
l'abbé Jules Gavois ne dédaignait de partager sa passion automobile pour "Antoinette" avec de jolies paroissiennes.
L'abbé Gavois faisait rituellement le plein de carburant à Saint-Leu lorsqu'il venait à Amiens avec "Antoinette".
Le curé n'hésitait jamais à mettre les mains dans le cambouis lorsqu'il le fallait. Sa P4 Panhard-Levassor disposait d'un moteur d'1CV, à deux vitesses. La direction était assurée par un levier manuel. le volant n'arriva qu'un peu plus tard, comme sur cette voiture affichant une évolution technique : moteur avant, formes arrondies, roues bandés de caoutchouc plein (moins bruyant).
Le curé de Raineville crut perdre son "Antoinette" lorsqu'un mur s'effondra sur elle.
L'abbé se mit rapidement à l'ouvrage. Dès la messe basse du matin dite, et les pages du bréviaire lues, il ouvrit le capot, déposa le moteur – un Daimler allemand - qu'il démonta pièce par pièce. Les sceptiques, très nombreux, crurent-ils seulement au miracle ? Ils pensèrent que c'en fut un lorsque le jeune curé, après avoir réparé les pièces défectueuses, lança le moteur à coups de manivelle et qu'une pétarade assourdissante les effraya. Ce chariot était-il l'oeuvre de Dieu, ou bien l'oeuvre du diable auquel le curé aurait succombé ?
Pour le curé, son « Antoinette » fut comme une bénédiction. Elle lui permettait de sillonner la campagne pour retrouver ses ouailles, faire le bonheur des uns et des autres lorsqu'il les invitaient à faire un petit tour à bord. Sa Panhard–Levassor devint sa marque de reconnaissance. On l'entendait arriver de très loin. Mais si elle n'allait guère très vite, parcourant dix à douze kilomètres en une heures, elle allait sûrement, passant sans dommage par les chemins de terre avec ses roues en bois bandées de fer.
Il avait acheté cette automobile vers 1895 à un ingénieur-mécanicien de Troyes, rencontré lorsqu'il s'était rendu au Salon des Moteurs à Pétrole qui s'était tenu en 1893 à Neuilly-sur-Seine, aux portes de Paris. Il y avait bien des voitures neuves à vendre. Jules Gavois s'était régalé la vue devant toutes ces belles machines annonçant la venue d'une ère nouvelle. Mais devant leur prix, il avait reculé. 4 à 5000 francs : bien trop cher pour sa bourse.
Il fut donc l'un des premiers à se placer sur le marché de l'occasion, fort de ses connaissances en mécanique. Lorsqu'il reçut la lettre du vendeur, Emmanuel Buxtorf – qui deviendra plus tard maire de Troyes - il accueillit la missive avec la même ferveur que le mystère de l'Annonciation.
Les années passant, l'abbé acheta une autre voiture, plus luxueuse, confortable et rapide, une Rochet-Schneider, mais sans jamais se séparer de sa chère « Antoinette ». Il crut bien la perdre toutefois lorsqu'un jour, il la retrouva sous l'amas de briques d'un mur effondré.
1921 fut une année de gloire pour celle qu'il cajolait tant. Participant à un concours de modèles anciens, sa P4 Panhard-Levassor fut proclamée « plus ancienne voiture au monde encore en usage ».
Se moquant des modes, il n'hésitait jamais à se rendre à Amiens au levier de son inséparable voiture. A son passage, les rares autres pilotes de véhicules à moteur le saluaient d'un coup de trompe. Il répondait de même façon en pressant la poire en caoutchouc de son avertisseur jasant comme une oie. Rituellement, il faisait le plein d'essence à une pompe installée à Saint-Leu. L'évènement fut un jour immortalisé par un photographe dont le cliché fit le tour des gazettes et des revues automobiles qui commençaient à paraître.
Il roula avec « Antoinette » jusqu'à sa retraite, à 65 ans. Il tint par dessous tout à ce que sa fidèle compagne lui survive. Il en fit donc cadeau à l'Automobile Club de Picardie pour qu'elle soit précieusement conservée.
Classée « monument historique », la voiture de l'abbé Gavois n'a pas fini de faire l'admiration. Elle a été acquise, fin 2013, par la Cité de l'Automobile à Mulhouse, qui renferme l'une des plus prestigieuses collection de voitures anciennes au monde. « Antoinette » est donc dans son paradis, selon les volontés de son amoureux de curé
Voilà , n'est elle est pas belle cette histoire ?
Pascalou.
Theoloan- Admin
- Messages : 5954
Date d'inscription : 23/06/2015
Localisation : RAMBOUILLET
Re: PAPES et sous-papes...
Effectivement, belle histoire que celle de l'abbé Gavois et de son Antoinette que nous voyons là sur les Champs-Elysées en 1921:
Arrow- Admin
- Messages : 1373
Date d'inscription : 23/06/2015
Re: PAPES et sous-papes...
Jolies photos , merci Denis.
Pascalou.
Pascalou.
Theoloan- Admin
- Messages : 5954
Date d'inscription : 23/06/2015
Localisation : RAMBOUILLET
Re: PAPES et sous-papes...
Sur le stand des RV du Net à Rétromobile 2015, j'ai rencontré un ancien président de l’ACPA (Automobile Club de Picardie et de l’Aisne) qui m'a raconté l'histoire d'Antoinette:
[...]Prenant sa retraite en 1928, l’abbé Gavois fait don de son « Antoinette » à l'automobile club.
Ce club, n'ayant plus de garage, décide de la confier au musée de l'épopée de l'industrie et de l'aéronautique Betrancourt à Albert (Somme).
Depuis, grâce au concours du FRAM, Fonds Régional d’Acquisition des Musées en Alsace, de Motul et de l’association propriétaire du Musée national de l’Automobile de Mulhouse, l’Antoinette à rejoint les « ancêtres » de la Collection Schlumpf[...]
[...]Prenant sa retraite en 1928, l’abbé Gavois fait don de son « Antoinette » à l'automobile club.
Ce club, n'ayant plus de garage, décide de la confier au musée de l'épopée de l'industrie et de l'aéronautique Betrancourt à Albert (Somme).
Depuis, grâce au concours du FRAM, Fonds Régional d’Acquisition des Musées en Alsace, de Motul et de l’association propriétaire du Musée national de l’Automobile de Mulhouse, l’Antoinette à rejoint les « ancêtres » de la Collection Schlumpf[...]
Arrow- Admin
- Messages : 1373
Date d'inscription : 23/06/2015
Lamborghini
La Lamborghini offerte l'an dernier au pape François et mise en vente à Monaco a été adjugée 715 000 euros, multipliant par deux son estimation de départ, indique la maison de ventes Sotheby's. Offert l'an dernier au souverain pontife par le constructeur italien, ce modèle «Huracan», un coupé à la carrosserie immaculée et aux liserés dorés, était estimé entre 250 000 et 350 000 euros dans le catalogue. Il avait été béni et signé par le pape François lors de sa réception en novembre dernier.
La maison de ventes n'a pas communiqué sur l'identité de l'acquéreur, qui devra débourser, outre les 715 000 euros correspondant au prix «au marteau», une somme supplémentaire se montant à 20% du total, pour la TVA.
La maison de ventes n'a pas communiqué sur l'identité de l'acquéreur, qui devra débourser, outre les 715 000 euros correspondant au prix «au marteau», une somme supplémentaire se montant à 20% du total, pour la TVA.
Man'eau- Messages : 1083
Date d'inscription : 04/08/2015
Localisation : planète terre
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